Le rapport de l'IGÉSR met en perspective le système d’évaluation antérieur et le PPCR qui introduit une plus grande équité de traitement entre les enseignants et positionne le chef d’établissement comme co-évaluateur avec l’inspecteur. Il souligne la complexité du nouveau processus sur le plan administratif, chaque campagne s’échelonnant sur près de deux années, depuis l’information des agents, jusqu’aux opérations d’avancement.
En dépit des avancées réelles induites par la réforme, la mission d'inspection relève un déficit d'information à l'attention des enseignants éligibles à un rendez-vous de carrière ainsi que des pratiques à géométrie variable des modalités de mise en oeuvre selon les évaluateurs. Elle constate aussi que l’accompagnement professionnel individuel et collectif, qui constitue l’un des volets de la réforme, s’avère souvent réduit au suivi des personnels en difficulté.
Les préconisations de la mission visent à donner du sens à l’acte même d’évaluation, à clarifier les objectifs et les modalités de mise en œuvre du dispositif pour les évalués comme pour les évaluateurs. En ce sens, sont proposés une meilleure répartition des RDVC sur la carrière, une distinction entre les opérations d’évaluation et d’avancement, ainsi que le renforcement de l’accompagnement RH de chaque enseignant.
>> Consultez le rapport sur le protocole PPCR pour les enseignants (juillet 2023).
Source : IGÉSR