La Cour constate que les élèves allophones normalement scolarisés avant leur arrivée en France, comme les jeunes réfugiés ukrainiens, sont dans une situation très différente de ceux qui ne l’ont pas ou peu été. Elle note également que les délais d’affectation des EANA se sont allongés jusqu’en 2020, même s’ils ont probablement diminué depuis deux ans. Elle souligne par ailleurs qu'il n'y a pas d'accompagnement des élèves de moins de six ans et qu'une bonne partie des élèves de plus de 16 ans ne bénéficient d'aucune formation. La Cour pointe également une insuffisance de formation des enseignants et des carences en matière d'évaluation des compétences des élèves.
Elle relève toutefois que grâce à la mobilisation des services de l’éducation nationale aux côtés des préfectures, les élèves ukrainiens ont pu être scolarisés dès leur arrivée en France.
>> Consultez le rapport sur la scolarisation des élèves allophones (mars 2023).
Source : Cour des comptes